Voir Figs. 2 et 3
(Partie du circuit utilisée pour générer
les spectres Fig. 2)
(Partie du circuit utilisée pour s'assurer que les
signaux sont en temps Fig. 3
)
Tout un ensemble de modules électroniques définissent les conditions
nous permettant de reconnaître un "bon évènement". Une
série de modules est utilisée pour assurer une coincidence en temps
entre le BGO et le cristal central, une "coincidence double". Cela
définit le "plan de la réaction" et en même temps fixe
l'orientation du spin du noyau de Ni dans l'espace. Sans cet alignement du spin,
la corrélation angulaire serait isotrope et le paramètre de
polarisation
p =1.
Une autre série de modules est utilisée pour assurer une coincidence
en temps entre le cristal central et tout cristal de côté,
définissant ainsi les plans vertical et horizontal. En réalité ces
deux coincidences doubles doivent se produire à l'intérieur d'un
intervalle de temps très court, de l'ordre d'une dizaine de ns. On appelle
cette condition, une coincidence triple [BGO-central-côté]. D'autres
modules sélectionnent également les d'après leur
énergie. Ceux ayant une énergie trop grande ou trop petite sont
rejetés. C'est ce que l'on appelle une fenètre en énergie. Le
signal ayant une amplitude proportionnelle à la somme de l'énergie
déposée dans le cristal central et un des cristaux de côté
est finalement envoyé à l'analyseur multicanaux, si
l'évènement passe les conditions en temps et en énergie.